10/28/2006

Naouri et l'idéologie conjugaliste chrétienne hétéropatriarcale

Pour accompagner la sortie de son livre intitulé Adultère, Aldo Naouri nous fait part de son expérience de pédiatre sur un sujet qui nous concerne tous et toutes : parentalité, couple et sexualité.

Voici quelques clé pour mieux comprendre ses réflexions :

Extraits du forum nouvelobs.com, avril 2004

Question
"Ma femme ne pense qu’à nos enfants et ne se comporte plus qu’en mère fusionnelle. (…) Nous n’avons plus pratiquement de relation amoureuse. Elle n’a aucun désir sexuel et cela l’angoisse fortement. Que pourrions-nous faire ?"

Réponse d’Aldo Naouri
« Reprenez vos travaux d’approche avec votre femme. Séduisez-la à nouveau et peut-être serez vous conduit à un peu la « forcer » sans prendre en compte son non-désir. Les choses reviendront petit à petit ».

Messieurs, Aldo Naouri vous préconise donc de contraindre votre femme aux rapports sexuels quand ils ne sont pas assez fréquents.
Mesdames, n’oubliez pas votre rôle d’épouse de satisfaire les besoins sexuels de votre mari. Même si le désir n’y est pas, il faut s’en accommoder.

Question
"M. Naouri, selon vous, pourquoi notre société continue-t-elle de laisser perdurer les injustices sociales ou le machisme le plus bête envers les femmes ?"

Réponse d’Aldo Naouri
« Parce que les hommes ont peur des femmes : pour plusieurs raisons d’ailleurs. D’abord parce qu’ils ont eu une mère qui quelquefois continue de les terrifier et ensuite, aujourd’hui de plus en plus parce qu’ils ont peur de ne pas être à la bonne hauteur sexuelle »

Messieurs, le machisme vient du besoin de domination des femmes. Reprenez confiance en vous et ne vous laissez plus faire.
Mesdames, cessez de terroriser votre mari et vos enfants et d’exiger des performances sexuelles de votre mari.

Question
« Que pensez-vos de l’homoparentalité ? »

Réponse d’Aldo Naouri
« (…) Pour ce qui est de l’homosexualité féminine ou masculine qui aborde l’homoparentalité par l’adoption j’y suis formellement défavorable parce que cela implique que l’on prenne un enfant « en otage » et qu’on lui fasse vivre une expérience d’identification sexuelle dont on ne sait pas par avance la direction qu’elle prendra . (…) »

Mesdames et Messieurs, confortez-vous dans votre hétérosexualité normative. C’est la base nécessaire et unique pour l’équilibre psychique de l’enfant et pour perpétuer l’espèce humaine.
Il est bien connu et établi scientifiquement que les enfants issus de famille hétéroparentale sont tous heureux.


Pour conclure, les solutions d’Aldo Naouri pour préserver l’harmonie et l’équilibre de la famille sont : le viol conjugal, l’autorité « virile » des hommes, la soumission des femmes et l’hétérosexualité obligatoire.



Mix-Cité Rennes Féministes, anti-sexistes, mixtes !
mixciterennes@yahoo.fr

10/25/2006

Le fabuleux vomis d'Hélène Vecchiali

Hélène Vecchiali est "psychanalyste". Elle est l'auteur d'un torchon au sous-titre évocateur : "Ainsi Soient-ils. Sans de vrais hommes, point de vrais femmes". Assumer à ce point, jusque dans le titre, l'essentialisme hétéronaturaliste, c'est fort. Il faut lire la quatrième de couverture, ça vaut le détour :

"De nos jours, le "fémininement correct" est en passe de supplanter le "politiquement correct". Les hommes sont sommés d'exprimer leur "part féminine", ce qui provoque chez eux une crise identitaire et sociale dans tous leurs rôles : compagnons, pères et citoyens. Les dégâts sont considérables : perte de désir, déficit de loi, société maternante.
Quelle est l'origine de cette surprenante dérive ? Quels en sont les méfaits au sein du couple, de la famille, de la société en général et du monde du travail en particulier ? Et surtout, pour donner enfin aux femmes la place qui leur revient, y a-t-il d'autres solutions que cette féminisation insensée des hommes ou qu'une absurde régression vers d'anciens schémas obsolètes ?
Avec son regard de psychanalyste, à la fois pertinent et impertinent et profondément novateur, Hélène Vecchiali remonte aux sources de nos comportements d'êtres sexués, et en particulier aux rapports différenciés des petits garçons et des petites filles à leur père et à leur mère. Ainsi soient-ils est un livre qui fourmille d'exemples concrets empruntés à des expériences personnelles, des faits de société, des contes, des films et des cas cliniques. Çà et là, la mythologie et l'étymologie éclairent de façon inattendue cet essai joyeusement iconoclaste."

Oui, militer pour le respect de la stéréotypie millénaire des sexes et des genres, "dans leur irréductible différence", c'est effectivement "joyeusement iconoclaste". Avec Hélène Vecchiali, c'est à peine si on en revient pas à la vision homme/femme d'Adolf Hitler et de sa théorie des "trois K" : "Kinder Küche Kirche", Enfants-Cuisine-Eglise, voilà les rôles qui sont prescrits à "la femme". En effet, "l'Homme" se doit de conserver ses attributions naturelles, paternité, virilité, pouvoir, sans quoi, avec sa féminisation, nous allons vers une "société maternante". Vecchiali préfère donc une société paternante. C'est son choix, mais elle doit être comblée : l'hétéropatriarcat existe depuis plus de 2000 ans, nous semble-t-il.

10/24/2006

24/10/2006 : Zap Naouri !

"La semaine dernière, à Rennes, Aldo Naouri est venu faire la pub de son torchon intitulé Adultère. Ahhh les joies de l'Ordre Symbolique... Mes copines féministes et queer ont tenté un "zap" et ont distribué un tracte parodiant ses idées, mais apparement, la salle (400 personnes) semblait déjà séduite par tonton Naouri."

Guiguilerennais, activiste transpédégouine


Naouri. L'homme qui cherche à nous expliquer sans rire que l'adultère est un dévoiement de la saine et robuste "conjugalité".
Le même qui explique à longueur de livres et de blablas télévisuels que la société n'est plus ce qu'elle était, que la disparition du dogme paternel est un désastre, que la féminisation du monde est en route, ce qui nous conduira à l'Armaggedon symbolico-psychiatrique.
Vaste machine à renaturaliser et à réessentialiser, le dispositif-Naouri c'est avant tout un souci constant : nous apprendre (et nous réapprendre) à être de bon-ne-s pères, mères, hommes, femmes, et surtout combien il est essentiel, pour "l'Oedipe", que les individus soient assujettis aux genres.



10/19/2006

Psychanalyse de la différencedessexes : bobone à la cuisine et papa-phallus

La fosmus va se proposer désormais de dénoncer ici des ouvrages de "psychanalystes" dont le propos entérine la différencedessexes sur le mode du normativisme sexe/genre. Une littérature très abondante revalide les clichés médiévaux sur la paternité/maternité et donc l'essence de la masculinité/virilité et de la féminité.

La psychanalyse (ou plus exactement un grand nombre de psychanalystes) enferme(nt) les individus dans une définition hypernormative et organiciste du genre. Ces discours ne sont pas différents de ce que le régime de Pétain conceptualisait quant à "la famille". Des morceaux choisis seront lisibles ici. Espérons que cet outing de l'hétéroterrorisme de certain-e-s permettra de lancer des discussions et des problématiques novatrices.

Ces outings seront signalés par ce logo :

10/16/2006

Interdire enfin la psychologie

Allez faire un tour au rayon « psychologie » de votre librairie. Les titres y fourmillent. La psychologie est un créneau porteur. Le magazine « Psychologies », qui est aussi scientifique et profond que les arias de Cherubini préfigurent le heavy metal, en fournit une preuve imparable.

Un sujet qui plait beaucoup aux psychologues : l’adolescence. La psychologie, en effet, s’occupe de découper la vie des individus en séquences étanches, selon une téléologie archaïque. La naissance, la prime enfance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse : autant de fictions conceptuelles qui, concaténées, dessinent l’existence selon des schémas simplistes, adaptables aux circonstances, aux individus ; mais surtout incroyablement normatives, normalisantes, naturalisantes.

L’adolescence, donc, inépuisable source d’argent pour les psychologues, qui déploient des pages et des pages pour définir, polir et adapter leur idée de l’adolescence, ce passage de l’enfance à l’âge adulte, cette « période de toutes les confusions », cette « quête de repères », « ce moment de trouble », de « construction de l’identité »…

Les psychologues s’amusent à sortir ponctuellement un nouvel âge hybride qui vient s’immiscer entre deux étapes préexistantes : « adulescents » du néonazi Anatrella, « adonaissants » de Singly ; « jeunes vieux », « vieux jeunes », etc. Tout se passe comme si, au fond, les psychologues prenaient conscience eux-mêmes de la fausseté de ce découpage séquentialiste de la vie humaine en périodes déterminées et déterminantes, uniformes et univoques, normées et normatives ; et qu’ils cherchaient par conséquent à montrer que « c’est plus compliqué que ça ».

Quoiqu’il en soit, la psychologie procède par métonymies, normalise le « psychisme » et invente de toute part des lois et des règles de l’âme qui n’ont rien à envier aux Dix Commandements, tant la pseudo-science psychologique s’apparente à une morale hétérofamilialiste d’une bêtise stupéfiante. Le psychologue, à partir « de son inégalable expérience clinique », répertorie les « cas » auxquels il a eu affaire, et fabrique à partir de ce zoo une théorie de la vie psychique qu’il plaque sur tout un chacun.

La psychologie, moins soucieuse que sa petite sœur la psychanalyse de se parer des atours de la scientificité, n’est ni plus ni moins qu’une littérature, complètement fantaisiste, qui revalide la stéréotypie reproductionniste. Ouvrir un essai sur l’adolescence est une expérience croustillante : tout à la fin, trois ou quatre pages apprennent au parent inquiet que l’homosexualité n’est pas une maladie.

La psychologie fait très fort : elle est non seulement le lieu d’une réassignation terroriste des rôles sexuels en fonction des genres – histoire de revalider encore un petit coup la différencedessexes – mais elle est également le discours qui attribue à chaque âge de la fiction-vie des comportements normalisés et balisés : « A la puberté ta sexualité tu découvriras ! » ; « A l’andropause ton activité sexuelle ralentira ! ».

Ce qu’elle mesure, constate et valide scientifiquement (la fiction-vie, les comportements psychiques), elle les produit et les reproduit en leur donnant le sceau de la scientificité et de l’universalité. La psychologie est une machine à essentialiser : « Les » adolescents, « L’ » Adolescence (avec majuscule), « L’ » Homosexualité, ses lois, ses règles, ses avatars, ses causes, grandeur et décadence. Comment ce bricolage, qui réifie et découpe dans le réel à la serpe, créant des compartiments pseudo-heuristiques qui excluent/incluent, peut-il passer pour sérieux ?

Une généalogie de la psychologie montrerait aisément qu’il s’agit d’une tentative de scientifisation des stéréotypes populaires, où des remugles d’un naturalisme médiéval et archaïque servent de « grille de lecture » de la « psyché ». La psychologie offre d’autant plus un package de relations normalisées et régulées qu’elle propose, dans tous les domaines de la fiction-vie, de « bien vivre », de « vivre mieux », d’atteindre le « bien-être » par autant de recettes de cuisine. « Bien vivre l’adolescence », « Savoir motiver son ado » : à les entendre, les individus sont semblables à des programmes informatiques. La supercherie est malheureusement une entreprise de corsetage des individus, et surtout une immense machine castratrice, inhibitrice, qui restreint le pouvoir infini et surmultiplié des sexes.

Parce que toute cette littérature, qui apporte du grain à moudre au pouvoir straight, rencontre un succès phénoménal, il faut enclencher des procédures de contre-psychologie, des procédures de dénaturalisation, de désenquentialisation du sexuel et de célébration des devenirs troubles, multiples, technologiques, sériels, mixtes, mixés, déterritorialisés. Pour que tout le monde comprenne qu’il n’y a pas de chemin à suivre en matière de désir et de jouissance, mais seulement un déploiement interindividuel anarchique, multiple et rhizomique dont le terme s’appelle « bonheur total de l’Humanité ».

10/12/2006

Emission de Taddéi du 11/10/06 : Quand la télévision relaye des discours hypernaturalistes

Impressionnante était, hier, la séquence "Quand les hétéros parlent des homos" de l'émission de Frédéric Taddéi, sur France 3, en deuxième partie de soirée.

Autour de la promotion d'une comédie, "Poltergay", plusieurs invités étaient présents. Le plus réactionnaire, le plus hétéronaturaliste était sans doute Frédéric Miterrand, qui n'a pas arrêté de souler tout le monde en proclamant sa "révolte", sa "subversion", son refus de la société hétérosexuelle excluante et homophobe.

Le réalisateur, hétérosexuel revendiqué, et l'acteur Clovis Cornillac, n'ont cessé de produire des discours scindant la réalité en deux hémisphères étanches : les "homosexuels" et les "hétérosexuels". Ca réifie, ça essentialise à fond la caisse. Il y a "nous", "moi", les hétéros ; et "eux", les homosexuels. Ce discours incroyablement archaïque sous-tend l'idée, très répandue, d'un psychisme "homosexuel" invariant : "Le pédé est un", disait déjà Genet.

Dans la même optique, les invités ont pu parler de "communauté homosexuelle", parce que l'homosexuel, enfermé dans l'univocité de sa sexualité et de son psychisme, forme, agrégé à ses semblables, une "communauté", bien homogène, bien essentialisée, bien réifiée dans le marbre des mots et des stéréotypes.

Mitterrand, donc, revendique et s'enferme dans son "homosexualité", pour le plus grand plaisir des "hétérosexuels" du plateau, qui voient ici revalidée leur vision duale du monde. Il fustige la "pédophilie", et affirme qu'il n'y a pas "d'apprentissage" dans le domaine sexuel : angélisme biologisant hétérobourgeois, le sexe est une sorte d'intuition divine, une essence intouchable. On imagine donc, partant, qu'il en est de même pour la sexualité : elle est là comme un donné, intouchable, irréfragable, figée dans le mystère de sa présence.

Au total, il est frappant de voir comment les discours télévisuels sont à 100% naturalistes, ultraréactionnaires, essentialistes. Il est préoccupant de constater que les gens croient encore dur comme fer au continuum sexe/genre, à "l'éternel féminin", aux vertus masculines, à la différencedessexes... (Vu l'autre jour, sur je ne sais plus quelle chaîne : "Vive la différence des sexes !" en incrustation durant une émission célébrant sans doute la féminité des femmes et la masculinité des hommes).

Dans ce domaine, la télévision est un outil de reproduction des schèmes naturalistes et des stéréotypes qu'il est extrêmement urgent de mettre en question radicalement.

10/11/2006

Les sites de rencontre comme dispositifs antisexes

Sur le plus gros site de rencontre en France, Meetic, les hommes payent leur abonnement 29 € par mois et les femmes ont un accès gratuit. Reproduction dans le virtuel du paradigme straight et naturalisant de la différencedessexes, le site de rencontre, dans sa conception même, revalide les schèmes et les découpages traditionnels (sexe, âge, orientation sexuelle), en les réifiant et en gravant dans le marbre de la virtualité les catégories normatives qui enferment et excluent hors du virtuel.

Les centaines de profils d’utilisateurs, médiatiquement caricaturés comme un « réservoir de milliers de rencontres potentielles », consistent en réalité en une production de dispositifs archaïques et extrêmement violents de condamnation du sexe, des « relations charnelles sans lendemain », des « plans culs », des « aventures d’un soir ». Filles sur Meetic, garçons sur Rezog, les comportements sont sensiblement les mêmes : pour acquérir un minimum de « respectabilité » au sein du tchat, les profils présentent de sévères barrières à l’entrée sous forme de condamnations moralisatrices de tout ce qui relève du sexe ou de l’éphémère, au profit d’une valorisation de « l’amour », du « sérieux », et des relations socialement régulés et valorisées comme « naturelles » et/ou « normales ».

Sur Meetic, une équipe de 50 modérateurs refusent les photos suggestives, ou ne montrant pas « de nobles aspirations » dans la recherche sentimentale : tout profil créé dans le but d’effectuer de potentielles « rencontres d’un soir » est censuré. L’amour « sérieux » est le seul parcours autorisé, dans une sorte de nouvelle forme de normativisme straight particulièrement kitsch. La censure, si elle n’est pas effectuée par les internautes eux-mêmes, est opérée en amont par les administrateurs de sites, en vue de désactiver le potentiel post-sexuel et subversif des sites de rencontres.

L’existence de milliers de profils sur des sites de rencontre est censée rendre possible « des milliers de rencontres potentielles », et produire un « immense hypermarché du sexe » dans lequel il n’y aurait qu’à piocher selon les envies du jour. Il faut souligner qu’au contraire, les sites de rencontres sont conçus selon la logique de la sélection (la plus fine possible). Au lieu d’organiser le grand brassage des corps, ils autorisent une segmentation informatique des personnes selon un fichage rigoureux, qui permet effectivement à l’utilisateur de faire son choix, mais plus en excluant et en constituant une sélection de profils recherchés qu’en connectant les solitudes entre elles.

Il importe de contester les visions prophétiques et enchantées des rencontres virtuelles qui décrivent une nouvelle société d’abondance sexuelle. C’est en effet en prenant conscience que la plupart des technologies contemporaines de rencontre sont à double tranchant que la post-sexualité prendra son essor.

Manifeste de la fosmus 1.0

La fosmus prend aujourd’hui sa nouvelle dénomination : Fondation pour les Savoirs Multisexes. La fosmus se propose d’engager une réflexion active pour l’accroissement du bien-être sexuel dans l’optique de l’émergence d’une société post-sexuelle.

La fosmus récuse la moindre normativité en matière de « sexualité ». Elle prend acte de la déconstruction queer et voudrait insérer ses réflexions dans les problématiques soulevées récemment par les activistes et théoriciens à la pointe de la dénaturalisation et du dynamitage de la pensée et du régime hétéroreproductionniste.

La fosmus s’engage donc dans une double logique de diffusion des théories libertaires et multisexuelles contemporaines et de production de technologies post-sexuelles.

L’objectif de la fosmus est d’autoriser un renouvellement des façons d’envisager le sexe et la « sexualité » (concepts qu’il convient de déconstruire), pour accélérer le passage à une société post-sexuelle libérée des récits antisexes, naturalistes et reproductionnistes. La fosmus voudrait œuvrer à la multiplication des orgasmes, à la mise en place de contrats multisexuels, à déscinder les groupes (hommes/femmes ; homosexuels/hétérosexuels) et à exploser les récits et institutions antisexes.

Quel fonctionnement pour la fosmus ?

Le fonctionnement qui est envisagé, aujourd’hui, s’articule autour d’une plateforme permettant un recueil et une diffusion de textes. Les textes présentés sur le blog de la fosmus seront principalement de deux types : d’abord des contributions théoriques et politiques de tous auteurs et de tous niveaux ; ensuite de courtes notules informatives, sur l’actualité, l’activisme ou tout autre sujet intéressant la fondation.

La fosmus n’est pas une association : elle ne se conçoit pas comme un groupe social spécifié auquel il serait possible « d’appartenir ». Elle vit et se développe à partir de sa plateforme, à laquelle chacun peut apporter sa contribution qui y sera publiée.

Vos textes, articles, essais, notules et contributions diverses, ayant trait aux problématiques qui intéressent la fosmus et/ou participant à l’édification et à la diffusion de savoirs multisexes sont attendus à cette adresse : fosmus@hotmail.fr

Le fonctionnement de la fosmus, quelles que soient ses évolutions, sera toujours antiéconomique, totalement non-marchand et intégralement gratuit.